24 Septembre 2018
Tout proche de Nouméa, le centre culturel Tjibaou, réalisé par Renzo Piano qui a également construit le centre Georges Pompidou est un site très agréable, plein de symboliques destinées à promouvoir la culture kanak. Situé sur 8 hectares, les bâtiments en bois d'iroko, venu d'Afrique du Sud et en métal symbolisent à la fois la tradition et la modernité. Les bâtiments, aériens et parfaitement intégrés dans un paysage luxuriant représentent des cases ouvertes à l'autre, tournées vers les cultures du Pacifique. Répartis en 3 "villages" ils symbolisent les trois provinces (province nord, province Sud et province des îles) et le bâtiment le plus haut mesure 28 mètres pour rappeler qu'il existe 28 langues kanak qui ne se comprennent pas entre elles, d'où l'usage du français pour communiquer.
Pour découvrir toutes les symboliques et comprendre les traditions kanaks, une visite guidée du site vaut vraiment le coût.
L'architecture des bâtiments a été étudiée pour utiliser les vents dominants comme système de climatisation naturelle.
Derrière les bâtiments modernes, trois cases traditionnelles représentant toujours les trois provinces. La plus grande est la province sud car c'est elle qui accueille le centre.....
Des bouts de tissus accrochés à un arbre ou bout de branche signifient qu'il est interdit de rentrer sans demander l'autorisation.
Le guide nous disait que dans l'île de Lifou d'où il est originaire, les kanaks nous appellent les "oui-oui" lorsque l'on arrivent, car si par respect on doit toujours demander l'autorisation, ils disent toujours "oui".
Un parcours kanak permet de comprendre l'attachement à la terre et de découvrir les différentes plantes du pays.
Pour les kanaks, le cocotier représente la femme et le pin colonnaire l'homme.
Il permet également d'avoir une belle vue sur Nouméa et sa plage de Magenta.
La statue de Jean-Marie Tjibaou, offerte par les Philippines, culmine au dessus du centre et achève ainsi la visite des lieux